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Vibration entre trace matérielle et immatérielle

Souffleau, 2018

Installation, punaises blanches, fil de nylon transparent, ballons de baudruches blancs, 215 x 100 x 260 cm

Projection vidéo HD, 3’46’’, en boucle, composition à partir d’enregistrements sonores d’inspirations-expirations, de gonflements de ballons et de dégonflements diffusés par trois sources différentes

Trace d’une vie, d’un souffle, d’une création. Ma recherche s’est portée sur le souffle originel : ce qui donne à se voir sans se montrer. Comment capter la trace impalpable d’un souffle, cet élément si vital, élémentaire et éphémère à la vie ? Comment l’appréhender autrement et en suspendre son temps ? Comment capter ce processus vital, le souffle créateur en perpétuelle transformation ? Cette installation peut être expérimentée par une immersion dans une atmosphère particulière à la fois pesante ou apaisante. Il s’agit d’un art participatif où j’ai pu collecter des souffles de différentes personnes pour les suspendre. Entre absence et présence, ce souffle si « inframince » mêle des îlots, des atomes avec un flottement en pesanteur entre vide, plein et rien. Sur le sol se trouvent des ballons dégonflés au fil du temps qui correspondent à des traces résiduelles. Une vidéo projète des vibrations d’un souffle se déposant sur de l’eau ou sur une flamme tourbillonnante. Un embryon est dissimulé puis révélé. La réversibilité est ainsi étudiée en se référant à Georges Didi-Huberman et La ressemblance par contact (2008). Un jeu s’opère entre forme/contre-forme, ressemblance/dissemblance, défigurations/refiguration, en formation/disparaissant, animé/inanimé.
 

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