top of page

Conscience sociale

Solitudes partagées, 2019

Installation, 10 photographies numériques, 4 vidéographies, 2 casques audio, 2 tablettes tactiles, 2 projections

10 photographies numériques, 4512 x 3000 pixels ou 3000 x 4512 pixels, dimensions variables ; 2 vidéographies HD, son, couleur, en boucle (Interview d’Adèle Bernard, 1440 x 1080 pixels, 5’09’’ et Interview d’Anna Etter, 1440 x 1080 pixels, 4’07’’) et 2 bandes sonores, en boucle (Interview de Marie Friedrich, 6’50’’ et Interview de Louka Abouladzé, 7’18’’)

Vidéo HD, 1440 x 1080 pixels, couleur, son, en boucle, 12’31’’


Vidéo HD, 1440 x 1080 pixels, couleur, son, en boucle, 27’52’’

 

Ce travail a pour but d’être exposé sous la forme d’une installation. Une vidéo est projetée sur un mur (gauche) et reconstitue la performance qui a eu lieu le 9 mars 2019. Le mur central est habité de 10 photographies numériques et 2 vidéographies ainsi que 2 bandes sonores avec des casques à disposition du public. Ce mur retrace des instants clés photographiés ainsi que des interviews des membres qui ont participé à cette performance. Sur le mur de droite, les spectateurs peuvent découvrir la projection d’une table ronde qui permet de faire émerger ressentis et réflexions des personnes suite à cette expérience.

Ce projet est une recherche performative collective avec mes affinités pour développer une réflexion sensible sur la création d’un concept que j’ai nommé « Ékairosophie » en tentant de rendre les participants plus conscients à leur environnement, aux personnes qui les entourent et à eux-mêmes.

L’ékaïrosophie est une de mes inventions qui découle des concepts d’écosophie (environnementale, sociale et mentale) et du mot grec kaïros (instant décisif) qui formerait é-care-osophie (soin). L’ékaïrosophie signifierait habiter son lieu, ses liens sociaux en s’investissant, en étant en éveil, en étant en permanence en alerte mais aussi habiter soi-même et développer une sagesse mentale basée sur la prise de conscience et l’évolution par des expériences, des instants décisifs (kaïros) que nous pouvons rencontrer.

Cette performance basée sur l’improvisation a débuté à la suite de l’explication de ma recherche puis à la pioche d’une étiquette pour chacun des participants. Les étiquettes comportaient « la voix, le chant », « le geste, les signes, la danse », « le silence », « le son », « l’écriture, la lecture » ou « le lieu ». Chacun devait mémoriser son étiquette, la garder confidentielle et partir de celle-ci pour créer individuellement, collectivement et avec le lieu. La vidéographie ou la photographie ont permis de conserver des traces de cet événement et notamment des liens qui ont pu émerger entre les personnes. Un art thérapeutique peut donc être révélé par la construction commune d’une mémoire collective et individuelle, d’une conscience sociale, qui alimentent notre processus de réflexion et de création.

 

Solitudes_partagées_1.PNG
Solitudes_partagées_3.PNG
Solitudes_partagées_6.PNG
Solitudes_partagées_2.PNG
Solitudes_partagées_4.PNG
Solitudes_partagées_5.PNG
bottom of page