Installation, bois, tissus de récupération, fils blancs, 60 disques de cotons démaquillants, épingles, tapis de sol, coussin, casque audio, 200 x 150 x 200 cm

Composition sonore à partir d’enregistrements poétiques, 6’54’’, en boucle 

 

60 jours et 120 disques de cotons démaquillants non réutilisables. Comment rendre compte du danger de la pollution sur notre santé et notre environnement ?

 

Comment changer nos habitudes et agir immédiatement ? La production de coton assèche les cours d’eaux comme par exemple la mer d’Aral, située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, anciennement le 4e plus grand lac de la planète. Dans les années 1960 cette mer avait disparue et ce fût un véritable désastre écologique suite à la production intensive de blé, de pêche et de coton. Mais depuis 2005, grâce à la volonté de l’homme pour retrouver cette eau si vitale et en prendre cette fois-ci soin, celle-ci est réapparue suite aux nombreux efforts réalisés.

 

Cette installation expérimentale et immersive permet aux spectateurs de s’allonger et de méditer en toute tranquillité. Au-dessus d’eux, une collection de 60 cotons est suspendue ; ils sont la trace d’un geste processuel qui consiste à « démaquiller » son visage et se « désencrasser » des particules fines et invisibles de la pollution que nous rencontrons quotidiennement.

 

Faut-il nécessairement passer par un bouleversement écologique pour prendre conscience, comprendre et réagir ?